La première session ordinaire de l’année de l’Assemblée législative de transition a démarré ce mercredi 4 mai 2022 à Ouagadougou sous la présidence de son premier responsable, Aboubacar Toguyéni.
Durant 45 jours, des députés de la transition vont examiner les projets et propositions de lois. Étaient présents à cette cérémonie d’ouverture, des membres du gouvernement, des membres du corps diplomatique.
L’ouverture de la session ordinaire de l’année 2022 a été marquée par des moments forts à savoir l’exécution de l’hymne national, l’observation d’une minute de silence à l’endroit des victimes des terroristes.
En rappelant le contexte dans lequel est intervenu le coup d’état, le président de l’Assemblée législative de transition, Aboubacar Toguyéni a appelé les députés à tout mettre en œuvre pour jouer leur partition à l’hémicycle à savoir « contribuer à la refondation de l’Etat burkinabè à travers une action parlementaire audacieuse, résolument orientée vers l’intérêt supérieur des populations burkinabè ».
Pour lui, l’histoire récente du Burkina Faso a montré la fragilité des institutions. A cet effet, il a laissé entendre que le Burkina Faso a besoin d’asseoir des institutions fortes et équilibrées, gages de stabilité et d’enracinement de jeune démocratie.
En évoquant la situation sécuritaire qui a engendré la crise humanitaire, le président de l’Assemblée a indiqué que cette législature travaillera sur ces questions.
Par ailleurs, la représentation nationale entend faire des propositions de solutions aux questions de la sécurité foncière, la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, entre les adultes et les jeunes ; la lutte contre la corruption, la vie chère, l’impunité.
Aboubacar Toguyéni a lancé un appel pour que les coopérations se poursuivent à tous les niveaux notamment les gouvernants, les collectivités locales, les universités, etc. afin de permettre au Burkina Faso d’en tirer profit pour rebondir.
Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO