Le président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), Moumouni Dialla a été élu président de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) lors du 4e Congrès ordinaire de la faîtière des associations de jeunesse d’Afrique, tenu à Niamey au Niger les 15 et 16 novembre 2021. Rentré à Ouagadougou, le nouveau président a traduit toute sa gratitude aux autorités nationales et sous-régionales et à tous les jeunes du CNJ-BF et ses démembrements au cours d’une conférence de presse, ce 19 novembre, à Ouagadougou.
Le Burkina Faso, à travers le président du Conseil national de la Jeunesse, Moumouni Dialla préside désormais aux destinées de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ). Il a été élu pour un mandat de 3 ans au cours du 4e congrès ordinaire de l’UPJ tenu à Niamey, les 15 et 16 novembre 2021. « Nous étions quatre grands candidats et pas des moindres car nous avions les mêmes chances en tant que leaders de jeunes de nos différents pays. Aux termes des sessions, et des élections libres transparentes et démocratiques, le congrès électif a décidé de porter son choix sur ma modeste personne. Je rentre donc de Niamey avec une victoire mais aussi et surtout avec une mission », s’est exclamé M. Dialla devant la presse ce vendredi 19 novembre.
Il a traduit toute sa reconnaissance au Président du Faso, au Premier ministre et à son ministre de la jeunesse, au président de l’Assemblée nationale et aux présidents d’institutions pour leur soutien.
A l’entendre, si la jeunesse burkinabè a été portée en triomphe à ce prestigieux poste, c’est sans doute pour son dynamisme, sa résilience et son leadership reconnus au-delà des frontières. « Nous devons une fière chandelle à la presse nationale et internationale, aux autorités politiques et administratives de notre pays, et aux vaillants jeunes burkinabè qui ont cru en notre capacité d’implémenter des voies et renforcer les acquis à l’échelle continentale », a-t-il déclaré.
C’est pourquoi, il a sollicité l’accompagnement de tous les acteurs pour la réussite de cette mission. « Nous mesurons les défis qui nous attendent parce que l’actualité en Afrique subsaharienne est enchevêtrée de crises sécuritaires liées à la montée vertigineuse du terrorisme, des crises socio-économiques et politiques, du chômage, etc. Toutes ces crises avec leurs lots d’infortunes nous interpellent à plus d’actions aux côtés des décideurs africains en vue de l’atteinte des objectifs déclinés par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine », a soutenu le président de l’UPJ.
De son avis, c’est par la synergie d’action et la cohésion que les jeunes africains viendront à bout des maux qui minent leur développement et des crises sociales qu’elle vit. Pour sa part, il s’est engagé à tout faire fédérer les énergies pour une jeunesse africaine épanouie.
L’Union panafricaine de la jeunesse est un organe consultatif de l’Union africaine et la structure d’interface entre les jeunes africains et les institutions internationales.
Gaspard BAYALA
