Fermeture des frontières terrestres : le Burkina Faso est favorable à la levée la mesure

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Les élus du peuple ont interpellé le gouvernement à propos de la fermeture des frontières terrestres ce 26 octobre 2021 à l’Assemblée nationale. Le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré a expliqué les diligences de l’exécutif pour résoudre cette difficulté.

 

Le cri du cœur des populations à propos de la fermeture des frontières terrestres suite à la Covid-19 a eu des échos au sein de l’Assemblée nationale ce mardi 26 octobre 2021.

Le député Madi Compaoré s’est fait le porte-voix des citoyens exaspérés par cette mesure auprès de l’exécutif. La réponse donnée à la question laisse percevoir que la situation ne peut être réglée par le Burkina Faso seul.

Le président du Faso aurait initié des concertations depuis août 2021 dans le cadre de l’UEMOA en vue de l’ouverture progressive des frontières, selon le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré. L’institution communautaire aurait instruit l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) d’installer des dispositifs sanitaires au niveau des postes frontaliers.

Par ailleurs, le Burkina Faso aurait également entrepris des démarches envers la Côte d’Ivoire, lors du Traité d’amitié et de coopération (TAC) pour l’ouverture de la frontière entre les deux Etats. Après de longs débats, les gouvernements des deux pays se seraient accordés pour que les ministres en charge de la santé des deux pays poursuivent la réflexion sur le sujet.

Le gouvernement burkinabè entend les difficultés des populations avec la fermeture des frontières. « Mais il est inutile que le  Burkina Faso lève cette mesure de façon unilatérale si les autres Etats ne suivent pas », a laissé entendre le ministre Harouna Kaboré.

Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a invité les gouvernements des différents pays à être « réalistes ». La fermeture des frontières a donné lieu à des réseaux de passage qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur le plan sécuritaire.

« Si vous ne prenez pas de décision dans de meilleurs délais, ce trafic qui se fait au niveau des frontières, nous allons l’avoir en pleine figure », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.

Drissa TRAORE

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