Le groupe parlementaire Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a organisé une conférence de presse ce mardi 1er juin 2021, à Ouagadougou pour faire le bilan de sa participation à la première session ordinaire de l’année en cours.
Démarrée le 3 mars, la première session ordinaire de 2021 de l’Assemblée nationale a pris fin le 28 mai dernier. Au groupe parlementaire Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’heure est au bilan. Pour ce faire, les députés du MPP ont rencontré la presse ce mardi 1er juin 2021. D’entrée, le parti au pouvoir a dressé un bilan satisfaisant de sa participation à la vie de l’Assemblée nationale.
Selon le président dudit groupe parlementaire, Alexandre Tapsoba, toutes les activités au programme de cette session parlementaire ont été réalisées. Il s’agit de 30 lois dont 20 portant sur les accords de ratification et 10 lois ordinaires qui ont été adoptées. Outre ces lois, 4 résolutions relatives non seulement à la validation des mandats des députés mais aussi à l’élection des juges parlementaires ont été adoptées.
« La loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics au Burkina Faso, la loi portant prorogation du mandat des conseils municipaux et régionaux des communes et régions du Burkina », a ajouté Alexandre Tapsoba.
Pour l’honorable Alexandre Tapsoba, les actions menées pendant ces 3 mois de travaux vont, sans conteste, contribuer à l’amélioration du bien-être des Burkinabè.
La preuve, a-t-il fait comprendre, le cumul des montants de ces lois portant ratification est estimé à plus de 900 milliards de F CFA. « Cette somme est un gain important pour la satisfaction des besoins des populations en termes de sécurité, d’éducation, d’électrification, de construction de routes », a indiqué M. Tapsoba.
La conférence de presse a servi de cadre au groupe parlementaire MPP de réaffirmer son appréciation positive du Discours sur la situation de la nation du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.
L’occasion faisant le larron, les députés MPP ont donné leur avis sur la réponse du Premier ministre qui disait qu’il n’a pas de stratégie contre le terrorisme. Pour eux, il est clair et net que toutes les informations ne peuvent pas être déballées à la télévision.
Toutefois, il s’est réjoui du fait que le chef du gouvernement ait précisé que la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme est de renforcer les capacités des Forces de défense et de sécurité, les doter de matériels de pointe…
L’autre point abordé est la réconciliation nationale. Les conférenciers ont affirmé sans ambages que le processus ne doit pas se focaliser sur le retour de l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré.
L’honorable Alexandre Tapsoba a souligné que compte tenu du statut de l’ancien président Blaise Compaoré, pour son retour, il faudra une certaine garantie. « Comme le chef de l’Etat a toujours dit, on parle de réconciliation, mais ça veut dire qu’il faut toujours passer par la vérité, la justice », a-t-il dit.
Conscients de la crise scolaire que vit monde éducatif, les députés ont condamné les violences et ont appelé au calme.
Rosine COULIBALY
