L’atelier de validation de l’étude sur les espèces aromatiques au Burkina Faso, organisé par le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique se tient ce jeudi 18 février 2021, dans l’enceinte du département, à Ouagadougou.
La stratégie nationale de Promotion et de la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) a été validé en 2011. Cette stratégie fournit des orientations sur les actions visant à promouvoir et à susciter la consommation de ces produits tout en préservant les espèce pourvoyeuses en général et celles pourvoyeuses d’arômes en particulier. Malheureusement, ces espèces aromatiques sont méconnues de certaines populations qui utilisent des arômes synthèses qui sont souvent néfastes pour la santé humaine. C’est ce qui justifie la conduite d’une étude par le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique avec l’appui du Luxembourg. La restitution de cette étude se tient ce 18 février 2021.
Le ministre en charge de l’environnement, Siméon Sawadogo (milieu) s’est réjoui
de cette étude qui va contribuer à vulgariser les espères aromatiques
Selon le ministre Siméon Sawadogo, les PFNL entrent dans l’alimentation et l’équilibre nutritionnel de plus de 43,4% des ménages burkinabè, interviennent dans l’amélioration de la santé de 75 à 90% des habitants et contribuent à environ 23% aux revenus des ménages ruraux.
Il soutient spécifiquement que les espèces forestières aromatiques sont de plus en plus explorées et recherchées pour leurs vertus. « Les arômes et huiles essentielles sont utilisées pour l’alimentation parce qu’ils contiennent des valeurs nutritives et organoleptiques. Ils entrent dans la fabrication de médicaments, la parfumerie des vêtements et les colorants. Ces arômes et huiles revitalisent le corps et l’esprit et participent à la santé et au bien-être de la population », déclare Siméon Sawadogo.
De son avis, les résultats de cette étude devront permettre de combler le manque d’informations sur les espèces aromatiques et développer la filière tout en donnant des orientations sur les substances extraites et leur utilisation potentielle dans divers domaines.
Le chargé d’affaires par intérim du Grand-Duché de Luxembourg, Joseph Senninger a réitéré l’engagement du Luxembourg à accompagner le Burkina Faso dans ses différentes politiques de développement, notamment dans le domaine de l’environnement.
Sosthène NIKIEMA