L’Université virtuelle du Burkina Faso a procédé au lancement officiel de son Centre d’excellence interdisciplinaire en intelligence artificielle pour le développement (CITADEL), le mercredi 27 octobre 2021. Un Centre qui offrira des formations à distance en Master et en Doctorat en intelligence artificielle dans des domaines précis.
L’Université virtuelle de Burkina Faso vient de lancer officiellement le mercredi 27 octobre 2021, un Centre d’excellence interdisciplinaire en intelligence artificielle (CITADEL). Il présente, selon les géniteurs, un réel potentiel pour le « pays des hommes intègres ». En effet, le Burkina Faso pourra implémenter, de manière durable et profonde, les initiatives existantes en développant davantage les compétences techniques pointues.
Le CITADEL, de l’avis du président de l’Université virtuelle, Pr Jean-Marie Dipama, offre des formations de niveau Master et Doctorat en intelligence artificielle mais appliqué dans les domaines prioritaires que sont la santé, l’agriculture, le pastoralisme, l’énergie, les langues, la finance digitale et le changement climatique. Sept filières dont trois de niveau Master et quatre de niveau Licence sont déjà disponibles.
Toutes ces filières sont exclusivement délivrées à distance et 80% des enseignants interviennent à partir de l’extérieur a informé le Pr Dipama. Le CITADEL viendra renforcer la diversification des expertises au Burkina Faso. Il est convaincu que le Burkina Faso dispose de compétences de très haut niveau dans le monde. Seulement l’environnement au niveau national n’est pas favorable pour les mettre en exergue.
C’est ce à quoi ce Centre va s’atteler, c’est-à-dire, mettre en place cet environnement et susciter l’adhésion de la diaspora burkinabè pour qu’elle puisse revenir et faire valoir son expertise et ses compétences.
Le ministre du Développement de l’économie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatoumata Ouattara, marraine de la cérémonie, à exprimé toute la satisfaction de son département pour l’aboutissement d’un tel projet. Cette nouvelle technologie, a-t-elle dit, est une révolution qui s’impose au Burkina Faso. Elle a soutenu que tout devrait être mis en œuvre pour se l’approprier. Car, a-t-elle fait savoir, il nous faut avoir une masse critique d’experts avec une expertise très pointue. « Ce Centre est extrêmement important pour notre département et pour notre pays », a-t-elle terminé.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maiga, c’est toujours ue bonne nouvelle quand on a la mise en place d’un centre d’excellence dans une université. « Nous voulons une diversification des offres de formation aussi bien du point de vue géographique que des diplômes. Cette université virtuelle doit prendre sa part de charge en aidant les autres universités à diminuer la pression du présentiel et en leur donnant des espaces dédiés ou ils pourront héberger leur offre de formation. Je félicite donc le président de l’université virtuelle avec toute son équipe pour le travail abattu. C’est une très bonne nouvelle pour notre enseignement supérieur », a-t-il souligné.
Timothée HIEN