Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a assisté ce matin, à l’audience solennelle de rentrée 2021-2022 des juridictions du Burkina Faso, tenue sous le thème « La contribution du pouvoir judiciaire à la lutte contre le terrorisme ».
Pour le chef de l’Etat, qui s’est exprimé face à la presse à l’issue de l’audience solennelle, toutes les institutions de la République notamment les trois pouvoirs, le judiciaire, l’exécutif et le législatif, doivent conjuguer leurs efforts dans cette lutte contre le terrorisme.
« Dans ce sens, le Burkina Faso s’est doté de plusieurs textes, maintenant le constat qu’on fait c’est le manque de moyens humains, financiers, pour aider les juridictions à pouvoir assurer leurs missions », a indiqué le chef de l’Etat.
A cet effet, «je peux vous dire que j’ai noté toutes les préoccupations et nous ferons en sorte que l’Etat puisse effectivement satisfaire à ces conditions », a-t-il rassuré.
Toutefois, au-delà des difficultés exposées par les acteurs du pouvoir judiciaire, le président du Faso a noté avec satisfaction « que nous avons pu tenir une première session de jugement de présumés terroristes ».
Selon le premier président par intérim du Conseil d’Etat, Marc Zongo, qui a présidé l’audience solennelle, le choix du thème de cette rentrée s’explique par la recrudescence des attaques terroristes, qui appelle à une synergie d’actions dans la lutte contre le fléau.
« Qu’est-ce qu’il nous faut encore pour comprendre que la lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous, même si ce sont les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui sont actuellement en première ligne de front. La lutte doit être menée par tous les corps de l’Etat et tous les organes et institutions de la République, au nombre de ces organes, le pouvoir judiciaire », a indiqué le président par intérim du Conseil d’Etat.
Direction de la communication de la présidence du Faso