En marge de la commémoration du centenaire de l’Ascension d’Abdu’l–Bahà, l’Assemblée spirituelle nationale des Baha’is du Burkina Faso (ASN) a animé une conférence de presse le mardi 30 novembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence est de mieux faire connaitre Abdul’-Bahà et ses enseignements et susciter un mouvement de sursaut collectif.
Les 27 et 28 novembre 2021, des millions de baha’is et leurs amis à travers le monde ont commémoré le centième anniversaire du décès de Abdu’l Baha. Dans le cadre de cette commémoration, les bahà’is du Burkina commémorent cette ascension à travers des activités d’où la présente conférence de presse.
D’entrée de jeu, deux prières ont été faites à l’endroit des défunts notamment ceux qui sont tombés sur les champs d’honneur et une autre pour la paix et l’unité au pays.
Dr Vahid L. Zouré, membre du comité de relation publique de la foi baha’ie, dans son allocution a présenté le bahaïsme qui selon lui est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité. Selon ses dires, cette foi est une religion mondiale, indépendante et son histoire débute en Perse en 1844. Il a précisé que son fondateur est Bahá’u’lláh un noble persan et qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre.
« Les baha’is sont les disciples de Bahá’u’lláh, qui est pour nous, le plus récent des messagers de Dieu, dans une lignée dont les origines se perdent dans la nuit des temps et où s’inscrivent Abraham, Moïse, Bouddha, Krishna, Zoroastre, Le Christ et le prophète Muhamed PSL » a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les enseignements de la foi baha’ie, il a rappelé que tout comme les autres religions, la Foi baha’ie comporte les enseignements spirituels et les enseignements sociaux.
Adélaïde Nagalo a expliqué que la commémoration de l’ascension de Abdu’l Bahà est une manière de rendre hommage. De ce fait, elle a invité la population à partager avec eux la vie, la foi de Abdu’l Bahà et les enseignements de Bahà’u’llah qu’il a appliqué dans sa vie pour qu’ensemble ils puissent aboutir à l’unité de l’humanité. « Sans unité, il ne peut y avoir la paix et pour l’atteinte de cette unité le monde doit être uni » a-t-elle dit.
Noufou Gnampa, président du comité de relations publiques, dans ses prises de parole a situé la place qu’occupe Abdu’l Bahà. Et de montrer que la foi bah’ie offre un corpus de civilisation et un modèle de comportement. Pour lui, cette foi ne prétend jamais à l’éternité.
« La place du messager se situe entre les humains et les messagers. Il est au milieu, il a un rang spécial que Dieu lui a conféré et c’est un rang unique dans l’histoire de l’humanité », a-t-il précisé. Par ailleurs, il a noté que cette commémoration va se faire sur toute l’année.
En vue de cela, des activités telles des projections de film, des débats de presse, des conférences regroupant les autorités publiques, religieuses, coutumières etc. sont prévues.
Aux interrogations des journalistes de savoir le nombre des Baha’is au Burkina Faso et quel est l’appel des conférenciers ? Les conférenciers répondent qu’au Burkina, il y a environ 4000 baha’is. Et d’ajouter que c’est un appel à l’unité car sans unité tous les efforts pour la promotion de la paix, pour le bien-être de l’humanité risquent d’être vains.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO