Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a lancé officiellement les travaux de construction de péages modernes du Burkina Faso, le mardi 29 septembre 2020, dans le village de Kotédougou, à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso.
Le Burkina Faso est résolument engagé vers la modernisation de ses péages. Un projet qui vise, à terme, la construction d’une trentaine de postes modernes, sur l’ensemble du territoire national. Le mardi 29 septembre 2020, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a lancé les travaux de construction de ces infrastructures modernes. La première phase des travaux va concerner trois postes, pour un coût de 14 900 000 FCFA, financés par le Fonds spécial routier (FSR). Il s’agit pour Ouagadougou, des sorties route de Fada N’Gourma à Boudtenga, de la sortie ouest, route de Bobo-Dioulasso à Tintilou, qui auront chacun 13 voies et pour Bobo-Dioulasso, la sortie route de Ouaga à Kotédougou, avec 9 voies. A en croire les techniciens chargés de réaliser ces travaux, les sites choisis l’ont été suite à une étude portant sur les sept postes de péage les plus rentables.
Le Premier ministre a déclaré qu’un pays qui se construit et qui se développe doit compter avec la modernisation de son système d’exploitation routière. C’est pourquoi, il a reconnu que les anciens péages ne répondaient plus aux normes standards. « C’est un pas important que nous marquons dans la modernisation des infrastructures routières du pays, et qui va se poursuivre avec le lancement prochain des travaux de construction de la voie de contournement de Bobo-Dioulasso, à l’instar de celle de Ouagadougou », a dit le chef du gouvernement. Le ministre des infrastructures lui est revenu sur l’apport des péages aux recettes nationales. A ce propos, il a confié les postes de péages génèrent en moyenne 7 milliards de FCFA de recettes par an.
Dans le même temps, a déclaré le ministre Bougouma, certains pays voisins qui ont modernisé leurs infrastructures, font des recettes annuelles de plus de 40 milliards de FCFA, avec un trafic routier inférieur au nôtre. Le président du Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR), Franck Tapsoba a rappelé que la gestion des péages, assurée depuis 1998 par le ministère des Finances, a été transférée en 2018 au FSR. Il a ajouté que sa structure a généré une recette d’environ 6 milliards 650 millions de F CFA en 2017, et plus de 7 milliards 650 millions en 2019. Le ministre des transports, Vincent Dabilgou s’est réjoui de cette action du gouvernement qui vise à faciliter le trafic routier et à générer de l’argent.
Le projet de modernisation des péages est financé par le Fonds spécial routier du Burkina à hauteur de 14 milliards 902 millions 757 006 F CFA.
Idrissa Sanou