Présent à Ouagadougou dans le cadre de la 8e édition des Marley d’Or, le ministre ivoirien chargé de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », accompagné de son homologue burkinabè, Zéphirin Diabré a rendu visite ce vendredi 21 mai 2021 au Mogho Naaba.
Arrivé hier jeudi à Ouagadougou pour la cérémonie des Marley d’Or, les trophées de la musique reggae burkinabè, prévue pour le samedi 22 mai prochain, le ministre ivoirien chargé de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB » s’est rendu chez le Mogho Naaba, chef des Mossé ce vendredi 21 mai 2021. Accompagné de son homologue burkinabè, co-patron des Marley d’Or, Zéphirin Diabré, il a pu assister à la cérémonie du « Faux départ du Mogho Naaba » avant l’audience. Il a dit être allé prendre des conseils et des bénédictions afin de réussir sa mission.
« Depuis qu’il a plu au président Alassane Ouattara de me confier la lourde responsabilité de réconcilier les ivoiriens, j’ai décidé de me mettre à l’écoute de toutes les couches sociales. Vous savez combien ils sont nombreux nos frères burkinabè en Côte d’Ivoire, et le processus de la réconciliation ne peut pas les ignorer. Il m’est donc apparu nécessaire de venir ici en terre burkinabè et de me mettre à l’écoute du Mogho Naaba », a confié à la presse, le ministre KKB.
Justifiant sa participation aux Marley d’Or, il a précisé que c’est lors du séjour en Côte d’Ivoire de Zéphirin Diabré, qu’une invitation lui a été adressée pour prendre part à l’évènement dont le thème est : « Reggae, facteur de réconciliation et d’intégration ».
« Il a donc plu au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, de m’autoriser à venir prendre part à cette manifestation », a souligné KKB.
Il a rappelé que plusieurs Burkinabè vivent en Côte d’Ivoire et vice-versa. « Un processus qui parle de réconciliation ne peut se faire sans tenir compte de ce peuple frère. On peut donc venir au Burkina Faso pour rencontrer les autorités, recueillir leur vision de la réconciliation aussi bien au Burkina Faso qu’en Côte d’Ivoire pour en tenir compte dans nos feuilles de route respectives », a-t-il dit.
Rosine COULIBALY