La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) a organisé une table ronde avec ses différents bailleurs dans la matinée du jeudi 23 février 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de présenter le plan stratégique 2023-2027 aux partenaires techniques et financiers afin d’obtenir leur accompagnement.
Réduire les mortalités maternelles et périnatales, réduire les besoins non satisfaits en planification familiale, tels sont les objectifs de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB). Pour y arriver, elle a initié une table ronde avec ses différents bailleurs pour leur présenter son plan stratégique 2023-2027 afin de susciter leur adhésion et leur accompagnement.
Selon le président de la SOGOB, Pr Der Adolphe Somé, cette rencontre était hyper importante et était attendue. « Il est vrai que nous ne sommes pas dans le domaine du plaidoyer. Mais il faut s’y mettre parce que la mortalité maternelle est inacceptable, la mortalité périnatale est inacceptable », a-t-il laissé entendre. Et de renchérir : « Nous avons les hommes pour pouvoir faire bouger les lignes, mais nous pensons qu’il faut de l’accompagnement. Et cet accompagnement, nous ne pouvons l’avoir qu’avec des partenaires qui savent ce que nous faisons et qui savent où nous voulons aller ».
Par ailleurs, Pr Der Adolphe Somé a noté que pour les activités 2023-2027, un plan stratégique sera rédigé et partagé avec les partenaires afin qu’ils identifient les volets sur lesquels ils pourront accompagner la SOGOB.
La Chargée de programme au Fonds des Nations unis pour la population, Dr Nadine Paré/Belem a fait savoir que son institution et la SOGOB ont les mêmes domaines d’intervention et visent les mêmes résultats.
« Notre institution fait de la santé maternelle et des jeunes son cheval de bataille. Nous avons des résultats que nous cherchons à atteindre à savoir la réduction des décès maternels, la réduction des besoins non satisfaits en planification familiale. La rencontre est importante parce que le plan stratégique développé par la SOGOB entre en droite ligne des résultats que nous poursuivons », a-t-elle déclaré.
Au sortir de cette rencontre, les attentes de la SOGOB à l’endroit des bailleurs sont énormes.
« Nous attendons d’être effectivement accompagnés sur plusieurs volets notamment l’accompagnement technique, financier et la mise en œuvre des actions des partenaires qui vont vers la lutte contre la mortalité maternelle parce que la SOGOB dispose d’un potentiel critique important en matière de santé sexuelle et reproductive et de droit à la santé sexuelle. Nos membres sont des experts et sont repartis sur toute l’étendue du territoire national », a confié le président de la SOGOB.
Toutefois, il a estimé que ce partenariat sera un gagnant-gagnant.
Kiswendsida Myriam OUÉDRAOGO