La Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), section Boulmiougou a organisé une conférence de presse ce 27 avril 2021, à la Bourse du travail de Ouagadougou pour dénoncer la flambée des prix de grande consommation.
La Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) est remonté contre la flambée des prix des produits de grande consommation. Pour preuve, les acteurs de la Coalition disent avoir constaté une hausse des prix entre la période de février à mars de l’année en cours. Le prix du sac de riz de 50 kg varie de 17.000 F CFA à 19.000 F CFA et le prix du sac de maïs de 100kg entre 17.500 F CFA et 19.000 F CFA. A ces pratiques s’ajoutent la cherté de l’eau et l’électricité, la faiblesse du SMIG qui est de 33139 F CFA. Toutes ces informations ont été données lors de la conférence de presse organisée ce mardi 27 avril 2021, à la Bourse du travail, à Ouagadougou.
« Dans un tel contexte, les populations des villes et des campagnes n’ont d’autre choix que de s’organiser et de réaliser l’unité de lutte de base », soutient le responsable de la CCVC/section Boulmiougou, Dominique Yaméogo. De son avis, la gouvernance actuelle laisse entrevoir un lendemain empreint de misère, de famine et d’insécurité au regard de la montée fulgurante de la corruption et du favoritisme. « Cette gangrène qui a été combattue dans un passé récent où les actuels gouvernants ont été les architectes du système Compaoré, reprend ses beaux jours si rien n’est fait fait », dixit M. Yaméogo.
C’est pourquoi, il a dénoncé avec véhémence ce qu’il a qualifié de politique anti-sociale du gouvernement MPP et alliés. Il a appelé les Burkinabè épris de justice sociale à se mettre débout pour barrer la route à toutes ces actions qui renchérissent la vie tous les jours.
B.M
