En 2008, il avait été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes, commis entre 1987 et 2001, avant d’être à nouveau condamné à la perpétuité en 2018 pour un assassinat crapuleux.
Il avait été condamné deux fois à la perpétuité pour plusieurs assassinats. Le tueur en série Michel Fourniret, surnommé « l’ogre des Ardennes », est mort lundi 10 mai à l’âge de 79 ans, a annoncé le procureur de Paris Rémy Heitz à l’AFP.
Il « est mort lundi à 15 heures à l’Unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de la Pitié-Salpétrière à Paris », a précisé Rémy Heitz. Michel Fourniret, était hospitalisé depuis le 28 avril dans cette unité dépendante du centre pénitentiaire de Fresnes. « Une enquête a été ouverte pour “recherches des causes de la mort”, confiée au 3e district de police judiciaire », a ajouté le procureur.
Michel Fourniret a été déclaré coupable en 2008 des meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001 et condamné à la perpétuité incompressible. Monique Olivier, son ex-femme, a, pour sa part, été condamnée à la perpétuité, accompagnée d’une mesure de sûreté de vingt-huit ans, pour sa complicité dans cinq meurtres.
Le couple a également été jugé en 2018 pour un assassinat crapuleux, celui de Farida Hammiche, commis en 1988. Michel Fourniret a été condamné une seconde fois à la perpétuité pour assassinat, et Monique Olivier, à vingt ans de prison pour complicité d’assassinat.
Problèmes de mémoire
Celui dont les déclarations alambiquées et les problèmes de mémoire ont compliqué la tâche des enquêteurs, a été mis en examen en novembre 2019 pour la mort d’Estelle Mouzin, une fillette de 9 ans disparue en 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne). Il avait fini par avouer en mars 2020 sa responsabilité. Son ex-épouse a été mise en examen pour complicité dans cette même affaire.
Il était également mis en examen pour la mort de deux autres jeunes femmes disparues dans les années 1990 dans l’Yonne : Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish. Deux meurtres qu’il avait avoués devant la juge d’instruction parisienne Sabine Khéris.
Source : LeMonde