Les élèves des établissements secondaires de la ville de Dédougou ont protesté ce mardi 30 mars 2021, contre les nouvelles réformes des examens du BEPC et du Bac annoncées par le gouvernement.
A l’instar des autres élèves des villes du Burkina Faso, les élèves des établissements secondaires de la ville de Dédougou, ont protesté ce mardi 30 mars 2021, contre les réformes du système éducatif annoncé par le gouvernement.
Partis du lycée provincial de Dédougou, c’est par une marche que les élèves ont rejoint le gouvernorat de Dédougou pour remettre leur plateforme revendicative.
Entre autres points contenus dans leur plateforme, la levée de la suspension des activités socioculturelles et sportives dans les établissements, la nécessité de ramener les sujets au choix en Science de la Vie et de la Terre (SVT) et Histoire-Géographie (H-G) aux examens en lieu et place du sujet unique.
Selon le président de la coordination communale des délégués d’établissements de Dédougou Issa Nanema, les mesures prises par le gouvernement sont suicidaires et remettent en causes les acquis et les libertés des élèves.
Les élèves ont remis leur plateforme revendicative au Haut-Commissaire de la province.
En ce qui concerne le sujet unique, Issa Nanema explique que « compte tenu que le programme dans les classes d’examen notamment en SVT et H-G est vaste, un sujet unique pénalisera les élèves ».
« C’est pourquoi nous demandons qu’on conserve le système du sujet au choix dans ces matières », s’est-il exprimé.
En l’absence du gouverneur, c’est au Haut-Commissaire de la province du Mouhoun, Balili Badiel que les élèves ont remis leur plateforme revendicative. Celui-ci a promis le transmettre à qui de droit.
Cette marche a pris fin par un meeting pour expliquer la situation des réformes entreprises par le gouvernement.
Le président de la coordination communale affirme que cette marche pacifique est la première action des élèves de Dédougou. « Si rien n’est fait, d’autres actions seront menés afin de faire barrage à cette forfaiture du gouvernement » a-t-il prévenu.
Sié Sébastien POUDA
(Correspondant)