Coris bank international baraka : « La finance islamique n’est pas une finance religieuse », dixit le président du conseil de conformité interne, Dr Abderssatar Khouildi

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En marge de la tenue de sa 13e réunion du conseil de conformité interne, Coris bank baraka a animé une conférence de presse, le mercredi 1er mars 2023 à Ouagadougou. Il s’est agi lors de cette rencontre de porter la bonne et la vraie information aux Hommes de médias sur la finance islamique afin de lutter contre les préjugés sur la branche islamique.  

 

Dans l’optique d’innover dans le secteur bancaire, Coris bank international a mis en place « Coris bank baraka », une branche dédiée à la finance islamique. Mais force est de constater que des préjugés se fondés autour de cette nouvelle solution de  financement. C’est pourquoi un cadre d’échanger a été initié au profit des journalistes pour être des relais de la bonne information sur la finance islamique

Le président du conseil de conformité interne, Dr Abdessatar Khouildi, la finance islamique n’est pas une finance dédiée aux musulmans uniquement. « La finance islamique n’est pas une finance religieuse même si elle tire ses principes de la doctrine islamique. C’est une finance qui s’adresse à tout le monde, même si les musulmans trouvent une certaine conviction », a-t-il indiqué. Toutefois, il a fait savoir que les produits de la finance islamique sont de deux ordres à savoir les produits participatifs et les produits de financement.

Par ailleurs, les conférenciers du jour ont rappelé que la finance islamique regroupe un certain nombre de principes reparti en trois interdictions et deux obligations. Il s’agit de l’incertitude dans les contrats et la spéculation interdiction des investissements illicites, le partage des profits et des pertes. Ce sont ces 5 principes qui accompagnent l’ensemble du financement.

A entendre, le directeur de Holding Coris international, Diakarya Ouattara la finance islamique est une alternative de la finance classique. Pour lui, dans cette forme de finance, il ne s’agit pas de crédit mais d’un financement exprimé par un client pour des besoins. Diakarya Ouattara s’est réjoui de la forte adhésion autour de la nouvelle solution de financement. « A ce jour, nous sommes satisfaits de l’engouement que cela à créer au niveau de la banque. Nous sommes à plus de 7 000 clients aujourd’hui et notre objectif, c’est d’avoir plus de clients », a-t-il souhaité. Aussi, il a rassuré de l’existence d’un cadre légal pour encadrer le secteur de la finance islamique. « La banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest l’a intégré dans son corpus documentaire et nous avons la possibilité d’aller plus loin. Au lieu de nous contenter d’une branche islamique, nous avons la possibilité de créer une institution islamique », a-t-il déclaré.

En sus, le président du conseil de conformité interne a rappelé que le conseil de conformité interne a été créé dans le but de rendre conforme les activités de financements aux principes et aux règles de financement.

Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO

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