Lee Kun-hee, le président de Samsung, est décédé ce dimanche 25 octobre à l’âge de 78 ans. L’homme le plus fortuné de Corée du Sud a transformé le conglomérat en un empire de l’électronique.
Lorsque Lea Kun-hee hérite de Samsung à la fin des années 1980, son père le créateur du groupe lui lègue une entreprise de téléviseurs et de micro-ondes bas de gammes. Plus de trente ans après, il a multiplié les actifs du groupe par 50 et l’a imposé comme un géant de l’électronique mondial.
Peu de temps après son arrivée à la tête de Samsung, Lea Kun-hee a souhaité modifier en profondeur la mentalité du groupe : « Changez tout, sauf vos femmes et vos enfants », avait-il intimé au personnel du conglomérat en 1993.
Scandales
Bien qu’il ait laissé à son seul fils Lee Jae-Yong la direction de la compagnie depuis son infarctus il y a de cela six ans, le conglomérat s’est diversifié et a développé des dizaines de filiales sous son contrôle : industrie lourde, hôtels, assurances, construction et parcs d’attractions. L’entreprise représente à elle seule un cinquième du PIB sud-coréen.
L’homme d’affaires connu pour être autoritaire avait une image contrastée dans l’opinion, notamment à cause des scandales de fraude fiscale et de non-respect du droit du travail dans certaines usines. Sa succession était déjà organisée avec son fils à la tête de Samsung Electronics et ses deux filles présidentes de la branche hôtelière et bâtiment du groupe.
RFI