Dans le cadre de ses activités, le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a initié un atelier de formation à l’endroit des membres du Conseil de direction. Cette activité s’est tenue le mardi 27 décembre 2022 à Ziniaré dans la région du Plateau-Central. C’est le gouverneur de la région, Assetou Sy/Traoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
Ce Conseil de direction a été associé à une formation en management d’une association bénévole et sur les techniques de recherche des ressources.
Cette rencontre a permis aux membres du Conseil de direction d’examiner l’état de fonctionnement de toutes les structures et instances du CNJ-BF, de trouver des solutions et prendre des décisions importantes pour le futur.
Le président du CNJ-BF, Moumouni Dialla a expliqué que le CNJ-BF en tant qu’organisation faîtière de la jeunesse du Burkina Faso, doit pouvoir analyser et repérer les problèmes liés à la question sécuritaire qui touchent directement les jeunes à travers ce cadre. « Ce cadre de rencontre vise à donner des orientations au niveau des régions pour d’éventuelles actions futures, à analyser les difficultés pour envisager des solutions et à dégager les perspectives d’actions. Nous allons faire un tour d’horizon sur la question préoccupante d’aujourd’hui à savoir la question sécuritaire et humanitaire qui constituent le problème majeur de notre pays afin d’accompagner la lutte contre le terrorisme. Et à l’issu de ce conseil de direction, nous allons voir les difficultés liées au manque de fonctionnement, les difficultés liées aux relations avec les autres institutions qui vont nous amener à prendre des décisions pour envisager des solutions », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Le Conseil est une grande organisation mais au niveau de la base, les gens rencontrent des difficultés. Il ne dispose pas assez de ressources pour la mise en œuvre de ses activités. Il faut qu’on outille les structures déconcentrées sur les techniques de recherche des ressources afin qu’elles puissent affronter les préoccupations du moment ».
Le gouverneur de la région du Plateau-Central, Assetou Sy/Traoré a fait comprendre que les jeunes méritent qu’on les soutienne car ils constituent la frange la plus active au Burkina Faso. « A chaque fois qu’ils mènent des activités, nous leur apportons notre soutien. La jeunesse est l’avenir du pays et nous traversons un contexte difficile et nous les invitons à être résilients », a-t-elle soutenu.
La Directrice régionale en charge de la jeunesse, Emilienne Yaméogo a signifié que le Conseil national de la jeunesse avec ses démembrements, collaborent beaucoup sur le terrain. « Si le Conseil a pris déjà cette initiative, nous ne pouvons que manifester notre satisfaction et notre reconnaissance. Parce que nous pensons que pour être efficace sur le terrain, il faut que les capacités opérationnelles des membres soient renforcées et je salue à sa juste valeur, la tenue de cette activité qui va renforcer la capacité des jeunes », a-t-elle dit.
Le président du Conseil régional du Centre, Djibril Bamogo, lui, a estimé que le conseil de direction est une instance qui occupe une place importante dans le fonctionnement de l’organisation car il permet de revisiter les actions en cours et au mieux les adapter pour que la cible bénéficiaire puisse en bénéficier. Et il permet un jeu démocratique interne entre le bureau national et les Conseils régionaux.
L’un des formateurs, Ignace Diessongo par ailleurs ancien membre du CNJ a fait savoir que cette formation a été un cadre d’échange et de partage d’expériences. « C’est déjà des leaders et on a dispensé des formations qui s’appuient sur le vécu, sur les difficultés quotidiennes auxquelles ils font face au sein des instances », a déclaré M. Diessongo.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO