Le Cercle d’études, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a organisé le dimanche 5 mars 2023 à Ouagadougou, la cérémonie de clôture de la 7e promotion des apprenants du Coran en arabe de l’Institut musulman d’enseignement et d’éducation (IM2E). Cette cérémonie est intervenue en présence de fidèles musulmans et a eu pour marraine, la vice-présidente de la Fondation Mohamed VI au Burkina Faso, Adja Oumou Koulsoum Maïga et co-parrain, le président de l’Association pour la bienveillance humanitaire, AG Mohamed Almoubareck.
Désormais, ce sont au total 135 fidèles musulmans dont 83 femmes et 52 hommes qui maitrisent la lecture du Saint Coran en arabe. Les auditeurs ont eu pour nom de baptême « Sabr » qui veut dire « La patience ». Les nouveaux apprenants ont reçu des attestations, des Corans et des tapis de prière au cours de la cérémonie.
L’actuel président du CERFI, Hamidou Yaméogo a expliqué que les orientations pour le culte figurent dans le Saint Coran. C’est pourquoi, ce cadre a été initié pour former les fidèles musulmans sur la connaissance de l’islam et surtout favoriser leur apprentissage du Saint Coran. Pour lui, cette sortie de promotion marque une journée extraordinaire pour sa structure et les auditeurs. « Merci à vous qui avez fait confiance au CERFI. Je prie Allah d’augmenter ce que vous avez appris. Nous espérons vous accueillir pour la suite de votre formation à la phase de mémorisation », a-t-il dit.
Quant au choix du nom de baptême, il a indiqué que la patience se situe à deux niveaux.
A titre individuel, la patience est une vertu essentielle pour être résilient et pour vivre dans un monde plein de contraintes.
A l’état collectif, il a dépeint le contexte dans lequel le Burkina Faso se trouve à savoir les défis sécuritaires et humanitaires ; par conséquent, il faut être résilient et patient afin de pouvoir surmonter les épreuves.
En plus, il a précisé que le CERFI de par ses activités entend offrir un cadre idéal d’apprentissage. A cet effet, le CERFI envisage la réalisation d’un bâtiment R+3 composé de 12 classes et des bureaux qui serviront de cadre pour les formations de IM2E et de travail pour le CERFI. A l’endroit de la marraine et du co-parrain, Hamidou Yaméogo les a remerciés grandement pour leur soutien multiforme à leur endroit et à l’endroit de la population burkinabè.
La représentantes des auditeurs, Adja Oumou Dialla a magnifié les bienfaits de connaitre le coran avant d’exhorter ses pairs à faire du coran leur compagnon de tous les jours. « La lecture et/ou la récitation du Saint Coran est l’invocation par excellence. Alors, si vous avez besoin des choses de Dounia, lisez fréquemment le Coran et si vous voulez la réussite de l’au-delà, lisez le Coran fréquemment. Le Coran ne doit plus être ferme pendant plusieurs jours… J’invite ma personne ainsi que les autres à faire du Coran leur comportement », a-t-elle conseillé. Par ailleurs, elle a lancé un appel à toute personne qui hésite encore à apprendre à lire le coran en arabe à emboiter leur pas. « Le CERFI a un programme pas trop contraignant ; deux heures par semaine chaque dimanche et en trois ans vous viendrez vous asseoir ici comme nous pour recevoir vos attestations de fin de lecture du Coran », a-t-elle souligné.
Toutefois, elle a confié que pour la suite du cursus, IM2E reste disponible pour accompagner à apprendre davantage et approfondir les connaissances sur les sciences du Coran et les pratiques religieuses. Elle a remercié les principaux initiateurs ainsi que les encadreurs pour leur patience, leur accompagnement et leur soutien durant leur apprentissage.
La marraine n’a pas manqué de conseiller ses filleuls. Elle les a invités à être des lumières, des guides dans le domaine religieux. « Le coran est important dans la vie de chaque fidèle. La connaissance du coran nous permet de nous comporter différemment et de voir autrement les choses. Approprions-nous le saint Coran. Faisons de lui notre compagnon », a-t-elle insisté
Il faut noter que la cérémonie de fin d’apprentissage de la lecture coranique a été ponctuée par des lectures coraniques, d’invocations.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
