Le lancement officiel des épreuves du Baccalauréat 2021 a eu lieu ce jeudi 8 juillet au Lycée Provincial Bassy de Ziniaré. Etaient présents à cette activité, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga, le Gouverneur de la région du Plateau Central, Nana Fatoumata Bénon/Yatassaye, le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé, le président de l’Université Thomas Sankara, Pr Ardjouma Thiombiano et bien d’autres cadres des ministères concernés et d’acteurs de la région du Plateau Central.
Les épreuves écrites du Baccalauréat, session 2021 ont démarré ce matin. Le lancement a été fait au Lycée Provincial Bassy de Ziniaré. Cette année, ce sont 154 775 candidats qui sont à la conquête de ce diplôme qui ouvre les portes aux Universités. Le ministre de l’enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga a traduit ses encouragements aux candidats et leur a prodigué des conseils.
Il a rappelé à l’ensemble des candidats que le Bac n’est pas un concours. Par conséquent, a-t-il dit, chaque candidat devrait garder son calmer, composer sereinement pour mériter la moyenne requise pour obtenir ce parchemin. A l’entendre, réussir à organiser cet examen constitue un exploit vue les troubles qui ont émaillé tout le système éducatif au cours de l’année scolaire. Qu’à cela ne tienne, il a recommandé aux élèves de se faire confiance et composer dans le calme.
« Toutes les dispositions sont mises en œuvre afin que les élèves puissent composer sans difficulté », a assuré Pr Maïga. De ses dires, tous les moyens nécessaires ont été déployés pour faciliter l’administration des épreuves aux 154 775 candidats.
De son côté, le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a conseillé l’honnêteté aux candidats. Car, de son avis, la tricherie ne doit pas être l’apanage d’un candidat qui a bien appris ses leçons durant l’année scolaire.
« Nous espérons que nous aurons 100%. Mais, nous voulons un 100% mérité. Cela est important pour le développement de notre pays. Si vous commencez à frauder maintenant, c’est sûr que dans la vie active, vous le serez aussi. Et cela n’est pas bon pour notre pays. À l’examen du Brevet d’étude du premier cycle, il y a eu des tentatives de fraudes, avec l’utilisation des nouveaux moyens de communication comme les groupes WhatsApp. C’était surtout pendant l’administration des épreuves de mathématiques. Mais ces gens ont été arrêtés et certains sont déjà dans les maisons d’arrêt et de correction. Nous vous demandons d’éviter ces comportements répréhensibles », a conseillé Pr Ouaro.
Le budget de l’organisation de la présente session a nécessité la mobilisation d’environ 6 milliards F CFA.
Les premiers résultats sont attendus pour le 16 juillet prochain.
Sosthène NIKIEMA