En septembre 2020, une école franco-arabe a été détruite sur décision judiciaire en présence d’un huissier et d’agents de la force publique. Cette démolition a provoqué en son temps, un grand tollé au sein des populations riveraines. Or, à la base, ce sont deux hommes qui se disputaient la paternité d’un terrain qui d’une superficie de plus de 8000 mètres carrés.
« Cet acte est injustifiable quelles que soient les raisons qui ont conduit à sa destruction », a avait réagi le porte-parole du gouvernement de l’époque, Rémis Fulgance Dandjinou qui avait également annoncé qu’une procédure a été engagée pour le retrait des titres de propriété qui vont revenir à l’Etat qui prendra toutes les dispositions qui s’imposent pour voir comment cette question peut être réglée.
Et bien depuis ce 6 mai 2021, la décision du gouvernement est tombée :
- Le terrain litigieux a été retiré pour cause publique ;
- Le terrain est attribué à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui pourra en disposer comme il veut ;
- Un autre terrain a été attribué au sieur Jacques Ouédraogo, attributaire légal du terrain litigieux.
Le gouvernement appelle du même temps au respect de la législation et la réglementation en matière foncière quel que soit le motif invoqué.
Directinfo Burkina