La 36e promotion de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a effectué sa sortie officielle, le vendredi 8 novembre 2024, à Ouagadougou. Baptisée « Héritage », cette promotion est forte de 90 stagiaires.
Le secteur de la communication et de l’information se renforce davantage en ressources humaines qualifiées. En effet, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a effectué la sortie de sa 36e promotion, le vendredi 8 novembre 2024, à Ouaga-dougou. Cette cérémonie a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Cette cuvée, avec pour nom de baptême « Héritage » est forte de 91 stagiaires issus des filières Communication, Journalisme et Techniques et Technologies des médias. Il s’agit de 42 journalistes dont 30 assistants et 12 conseillers, 41 communicants dont 28 assistants et 13 conseillers, 8 techniciens et ingénieures des médias dont 3 techniciens supérieurs et 5 ingénieurs. Selon la directrice générale de l’Institut, Alizèta Ouoba, l’ISTIC, depuis sa création en 1974, s’est affirmé comme l’un des plus anciens et des plus expérimentés centres de formation en journalisme et en communication. Elle a saisi l’occasion de cette sortie, qui coïncide avec les 50 ans de l’ISTIC, pour rendre un hommage à ces prédécesseurs qui ont contribué, selon elle, à faire de cette école, un centre d’excellence où le professionnalisme et la rigueur constituent la boussole. Elle a fait savoir aux lauréats qu’en tant que garant de l’information et de la communication, la rigueur et l’intégrité devront les guider dans ce contexte où l’information circule à une vitesse fulgurante. « Soyez des ambassadeurs de la vérité et porteurs de valeurs de paix et de cohésion sociale. Votre travail est essentiel pour renforcer notre gouvernance et garantir un espace médiatique plus responsable », a conseillé Alizèta Ouoba aux impétrants. Le parrain de la promotion, Pr Serge Théophile Balima, a fait savoir à ses filleuls que les enjeux sont nombreux.
Contribuer à la construction d’un Burkina résilient
Il a souligné que c’est à eux que revient la responsabilité de guider toutes les transformations sociétales et informationnelles qui surviennent dans le secteur avec audace et intégrité. « Je vous exhorte à l’exemplarité. A chaque fois que vous devriez produire, vous devriez vous demander est ce que je suis en phase avec ma
responsabilité sociale. C’est ainsi que vous serez la ressource humaine compétente qui va apporter de la terre à la termitière », a insisté Pr Serge Théophile Balima. Ainsi, il a souhaité que leurs diplômes soient le premier jalon d’un parcours riche en découvertes et en succès capable de contribuer au développement du Burkina Faso. Le délégué de la promotion « Héritage », Lambert Soma, après avoir rendu un vibrant hommage à l’administration, au corps professoral, s’est engagé, au nom de ses camarades, à travailler à relever les défis du moment dans le secteur des métiers de l’information et de la communication.
« Nous sommes fiers de l’enseignement reçu et nous promettons de mettre en pratique les conseils et enseignements reçus », a affirmé M. Soma. Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a soutenu que l’ISTIC a su évoluer au fil du temps pour s’adapter aux transformations profondes du secteur de la communication. Il a exprimé sa profonde gratitude aux corps professorale de l’ISTIC pour leur engagement indéfectible et leur dévouement à la formation des jeunes générations. Aux stagiaires sortis, il a rappelé que dans un contexte marqué par des bouleversements technologiques et par la montée de fausses informations, ils ont un rôle crucial à jouer. « Vous serez appelés à être les gardiens de la vérité, les protecteurs de l’éthique et les promoteurs de la transparence », a rappelé Jean Emmanuel Ouédraogo, tout en les invitant à contribuer à la construction d’un
Burkina résilient dans le courage, le patriotisme et la solidarité.
Soumaïla BONKOUNGOU