Le Ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, a organisé à travers la Direction Générale de la Promotion de l’Entreprise (DGPE), l’atelier de présentation de la Stratégie nationale de développement du secteur privé (SNDSP), ce vendredi 24 mai 2024, à Ouagadougou.
Le secteur privé burkinabè constitué en majorité par les Petites et Moyennes Entreprises est confronté à d’énormes contraintes qui freinent son éclosion. Pour pallier ces contraintes, l’Etat burkinabè avait adopté en son temps, la Lettre de Politique de Développement du Secteur Privé (LPDSP) en 2022 qui avait dresser les axes stratégiques de promotion du secteur privé. Cependant, les contraintes socio-économiques persistant, l’Etat s’est doté d’une Stratégie nationale de développement du secteur privé (SNDSP) sur la période 2024-2029 assortie d’un plan d’actions opérationnel triennal 2024-2027. Afin de présenter cette SNDSP à toutes les parties prenantes et faciliter sa mise en œuvre, le Ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, a organisé à travers la Direction Générale de la Promotion de l’Entreprise (DGPE), un atelier le vendredi 24 mai 2024.
Selon le Directeur Général de la Promotion de l’Entreprise (DGPE), Oumarou Barro, la SNDSP, adoptée le 29 février 2024, est basée sur 04 axes stratégiques. L’axe stratégique 1 est en lien avec la promotion du développement industriel pour consacrer le Burkina Faso comme pôle de production agricole, agroindustriel et industriel dans la sous-région. L’axe stratégique 2 porte sur la densification et la diversification des services pour faire du Burkina Faso, un hub commercial et un carrefour des communications électroniques dans la sous-région.
L’axe stratégique 3 évoque le renforcement des compétences et la Recherche-Développement pour faire du Burkina Faso, une puissance éducative et un pôle scientifique en Afrique Subsaharienne. Le dernier axe stratégique concerne le soutien et le pilotage de la stratégie elle-même.« Pour la période d’opérationnalisation de la stratégie, les dépenses prévisionnelles sont estimées à 1453,982 milliards F CFA soit 425,859 F CFA à la première année, 476,713 milliards F CFA à la deuxième année, 551,299 milliards F CFA la troisième année », a précisé M. Barro. Il a souhaité que tous les acteurs présents à l’atelier fédèrent leurs énergies pour une mise en œuvre réussie de la stratégie au grand bonheur des PME burkinabè.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO