Les responsables du Groupe d’initiatives pour la refondation de la partie (GIRP) ont animé une conférence de presse le jeudi 16 décembre 2021 à Ouagadougou. Il s’est agi lors de cette rencontre avec les Hommes de médias de procéder à la présentation officielle du cadre de réflexion GIRP.
Composé de six membres, le groupe regroupe des intellectuels. Il a pour mission principale de créer et d’animer le débat avec les citoyens pour identifier les fondamentaux du nouveau paradigme dont ambitionne le peuple. Dans la soirée du jeudi 16 décembre 2021 à Ouagadougou, une cérémonie de lancement officiel dudit cadre de réflexion dénommé Groupe d’initiatives pour la refondation de la patrie a eu lieu.
Selon, Dr Louré Arouna, il est temps de repenser la société burkinabè et d’instaurer un nouveau « contrat social », entre les gouvernés et les gouvernants car la crise sécuritaire, les injustices sociales, les iniquités, la corruption, la mal gouvernance constituent des maux qui minent la société.
Pour y parvenir, il a laissé entendre que différents sujets seront développés à savoir : vers quel nouveau paradigme de société devons-nous axer nos énergies pour le citoyen, quel type de citoyen, quelle est la citoyenneté que nous devons façonner aujourd’hui, quel est le rêve commun des Burkinabè ? Quels leviers actionner pour restaurer la confiance entre les citoyens, etc.
« L’action du GIRP, va consister à apporter avec l’ensemble des parties prenantes des réponses claires à ces questions dont la résolution contribuera, à n’en point douter, à la refondation de notre patrie, le Burkina Faso. Car nous croyons en la capacité de notre pays à relever les défis qui s’imposent afin de faire de notre patrie, un pays de paix et de prospérité », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Le Burkina Faso comme on le dira dans le domaine médical a besoin d’onde de choc pour se réveiller ».
Quant à Adama Siguiré porte-parole du mouvement, par ailleurs écrivain, il a insisté sur le cadre de réflexion qui est une contribution citoyenne a un changement de paradigme d’un Burkina nouveau. Aussi, il a fait savoir que les populations ne devaient plus rester les bras croisés, derrière les téléphones pour chaque fois critiquer, qu’il serait mieux qu’ensemble, elles puissent mettre leurs efforts en commun pour proposer des solutions concrètes. Pour lui, ce cadre de réflexion est une occasion de proposer des solutions concrètes pour rompre avec la mal gouvernance afin de faire la refondation de la patrie.
Les conférenciers ont précisé qu’ils ne sont pas affiliés à un parti politique ni à une OSC. Ils ont donc invité toute personne qui sent qu’elle a du patriotisme, toute personne qui se sent investi dans cette mission de ne pas se taire, de ne pas rester passif face au délitement de la société et de rejoindre le cadre car il est ouvert à tous les Burkinabè.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
