L’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPS-B) tient ce mardi 7 décembre 2021, son assemblée générale statutaire 2019-2020. Une rencontre qui, selon les organisateurs, vise à analyser les actions menées afin de dégager des perspectives pour relever les défis à venir.
L’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPS-B) tient son assemblée générale statutaire de l’année 2019-2020, ce mardi 7 décembre 2021. Cette rencontre est une halte pour jeter un regard rétrospectif sur ce qui a été fait en termes de réalisations, afin de dégager des perspectives pour des actions futures.
Des actions, l’UNPS-B en a mené surtout entrant dans le cadre de l’amélioration de la qualité des semences qu’elle met à la disposition des différents acteurs du monde agricole. Dans la quête de l’excellence, a dit le président de la structure, Inoussa Ouédraogo, l’UNPS-B, s’est lancée dans le renforcement des capacités de ses membres à travers une série de formations initiées à leur endroit. Dans la même veine, l’Union a opté pour la mécanisation agricole. « C’est ainsi qu’au cours de l’année 2020, elle a pu octroyer 90 tracteurs, des semoirs et 150 tricycles à ses membres afin d’alléger la pénibilité des travaux champêtres », a-t-il ajouté.
Malgré l’effort du l’UNPS-B, à rendre disponible des semences de qualité aux producteurs, le taux d’utilisation demeure toujours faible, a reconnu M. Ouédraogo. Pour inverser cette tendance, l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina, a entrepris depuis 2019, d’organiser annuellement une foire aux semences améliorées dénommée J-PROSCA. Cette initiative, selon ses géniteurs, visent à faire connaitre et de rapprocher davantage les semences de variétés améliorées aux utilisateurs.
L’arbre ne doit cependant pas cacher la forêt. Car dans la vie de toute structure, les difficultés ne manquent pas et l’UNPS-B ne déroge pas à cette règle. Parmi ces entraves, M. Ouédraogo a mentionné l’insuffisance d’infrastructures de stockage des semences, l’insécurité qui entrave les activités de production et la rareté des boutiques de proximité pour la vente des semences.
Du reste, Antoine Compaoré, conseiller technique, représentant le ministre en charge de l’Agriculture, a indiqué que cette assemblée générale est une activité majeure dans le monde des producteurs semenciers au Burkina Faso. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à mener des échanges francs, fructueux et constructifs au cours de cette assemblée générale statutaire.
Timothée HIEN