La cérémonie d’ouverture du Conseil de cabinet extraordinaire élargi (CCE) du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a eu lieu ce jeudi 17 décembre 2020, à Ouagadougou sous la présidence du ministre, Pr Stanislas Ouaro.
Le plan de la rentrée scolaire 2020-2021 a démarré il y a à peine deux mois. Ce plan s’articulait autour de 4 axes déclinés en huit actions et réparties en 88 activités. Une feuille de route centrée sur 54 activités primordiales a été élaborée pour sa mise en œuvre. Pour faire le bilan de mise en œuvre de ce plan, un Conseil de cabinet extraordinaire élargi (CCE) a eu lieu ce jeudi 17 décembre 2020. Selon le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, l’idée est de passer en revue les dossiers stratégiques.
Le bilan de la mise en œuvre de la feuille de route du plan de rentrée scolaire 2020-2021 dans un contexte de crises sécuritaire, sanitaire et sociale et la mise en œuvre des mesures administratives, pédagogiques et sanitaires, la situation des écoles, des élèves déplacés internes dans les établissements hôtes et le point des marchés dans le cadre de l’éducation en situation d’urgence sont autant de point abordés au cours de ce Conseil de cabinet. Le ministre a rappelé qu’à la date du 5 décembre 2020, 2169 établissements scolaires soit 11% des établissements préscolaires, primaires, post-primaires et secondaires du Burkina Faso ont été fermés. Une situation, de son avis, qui a interrompu la scolarité de 306946 élèves et une rupture de travail pour 12075 enseignants redéployés. Toutefois, il a fait savoir qu’une proposition d’actions et des mesures à prendre pour un bon déroulement de l’année scolaire 2020-2021 et la situation des effectifs et des besoins en personnel enseignant du post-primaire et secondaire par région et par province ont été faites.
Le ministre en charge de l’éducation nationale a annoncé que le Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) 2012-2021 est en train de s’achever. Il a confié à cet effet que son département a entrepris d’élaborer un nouveau référentiel de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire pour maintenir cette dynamique de progrès. Pour lui, la mise en œuvre du référentiel a permis de relever plusieurs défis de l’éducation au Burkina Faso. Il s’agit de l’amélioration des indicateurs d’accès et de qualité du système éducatif. « Il est nécessaire que l’ensemble des acteurs du ministère s’en imprègnent et au besoin, apportent leurs contributions pour l’amélioration de la qualité du document qui va servir de boussole pour notre système éducatif durant les cinq prochaines années », a dit Pr Ouaro.
Sosthène NIKIEMA