Le Cadre sectoriel de dialogue « Justice et droit humains » (CSD-JDH) a tenu sa revue à mi-parcours de l’année, le 7 août 2020, à Ouagadougou.
Les taux d’exécution physique et financière des produits du Cadre sectoriel de dialogue « Justice et droit humains » (CSD-JDH) au cours du premier semestre 2020 ont été respectivement de 35,11% et 19,86%. C’est ce qui est ressorti de la revue du CSD-JDH à mi-parcours de l’année, tenue le vendredi 7 août 2020, à Ouagadougou. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Béssolé René Bagoro, a expliqué ces faibles taux la pandémie de la COVID-19 qui a empêché la mise en œuvre des activités programmées. Néanmoins, il s’est dit satisfait de la tenue de quatre audiences criminelles ayant permis de juger 215 dossiers, le jugement de 30 dossiers par les pôles spécialisés de lutte contre les crimes économiques et financiers (ECOFI) et la participation du Burkina Faso à la 43e session des droits de l’Homme du 24 février au 13 mars 2020 à Genève (Suisse).
Le ministre Bagoro a confié que la rencontre a permis à tous les acteurs de plancher sur le projet de rapport de performance à mi-parcours de l’exécution de la tranche 2020 du cadre sectoriel. Ce cadre, a-t-il dit, permettra d’envisager les perspectives pour le reste de l’année et de formuler des recommandations pour une mise en œuvre optimale des activités. Il a, par ailleurs, invité les membres du CSD-JDH à s’investir pour l’élaboration en cours du nouveau référentiel national de développement pour la période 2021-2025.
Le chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF), Mathieu Ciowela, a estimé que les conclusions issues de cette revue du CSD-JDH seront d’une importance capitale pour l’élaboration dudit référentiel. Des efforts, a-t-il souligné, devraient être menés en ce qui concerne la question du respect des droits de l’Homme surtout au niveau des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Michel BADO