Le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema a rencontré les 28 et 29 mars 2022, les premiers responsables de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), et ceux de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à Ouagadougou. Il s’est agi pour cette première sortie d’une prise de contact.
Cette première sortie du ministre en charge des cultes a permis de présenter son département à ces faitières et sollicité leur accompagnement pour venir à bout de la crise sécuritaire dans laquelle se trouve le Burkina Faso. A la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), il a échangé avec les premiers responsables sur cette question de dialogue interreligieux.
Selon le président de la FEME, le Pasteur Henri Yé, cette visite empreinte de courtoisie a permis d’échanger sur les questions qui tiennent à cœur l’ensemble de la communauté. Il s’est engagé à accompagner le nouveau ministre à la tête de ce nouveau département pour la réussite de sa mission.
Avec les responsables de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, le message était le même : conjuguer les efforts pour la réussite de la mission à lui confier pour un Burkina Faso de paix. A ce propos, le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger Mgr Laurent Dabiré évêque de Dori a exprimé quelques souhaits pour que ce ministère puisse aider les coutumiers et religieux à donner leur contribution précieuse et nécessaire à l’édification d’un Burkina Faso pacifié, réconcilié et solidaire.
La dernière étape de cette visite du ministre Sourwema a été à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Pour le ministre Issaka Sourwema, cette visite au sein de la FAIB, entre en droite ligne de la gestion de son département car son ministère a été créé afin de répondre à un besoin. Cette visite, a-t-il dit, a été une occasion de présenter son département.
« Nous sommes un contenant, le contenu nous devons aller le chercher de manière à apporter des solutions aux problèmes qui sont les leurs ou à défaut apporter des solutions », a-t-il laissé entendre. Le ministre Sourwèma s’est réjoui de l’accueil dont il a bénéficié et a promis d’effectuer très prochainement des visites dans le but de s’enquérir des préoccupations des membres de la FAIB. « Les membres ont soif de poser les problèmes et nous aussi on a soif de les écouter pour accomplir la mission qui nous incombe », a soutenu le ministre.
Le vice-président de la FAIB, El hadj Lassané Soré, a exprimé sa gratitude au nom de l’ensemble des musulmans à l’endroit du ministre pour avoir effectué le déplacement pour leur rendre visite. « Nous sommes contents, et c’est quelque chose que nous avons voulu bien longtemps, c’est-à-dire avoir un ministre en charge des affaires religieuse », a-t-il déclaré.
Mais cette année, nous l’avons eu et nous transmettons nos remerciements au chef de l’Etat. « Présentement à travers ce canal, nous pouvons faire parvenir nos doléances et nos préoccupations. Ce soir c’est juste une visite de courtoisie mais très prochainement d’autres visites viendront », a dit El Hadj Soré.
L’occasion faisant le larron, le ministre Issaka Sourwèma s’est prononcé sur l’audio qui circule sur les réseaux sociaux. Il a expliqué que pour une première sortie, cela peut être mal compris, mal interprété mais, en ce qui concerne ceux qui ont fait circuler l’audio, il pense que ce sont des gens de bonne foi et estime que les gens ont le droit de dire ce qu’ils pensent quitte à se tromper. « Si je ne le fais pas, j’aurai failli à ma mission donc ceux qui ont parlé, moi je suis disponible et disposé à les recevoir pour que nous fassions connaissances et pour que j’explique davantage le sens de ma démarche », a-t-il signifié.
Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO
