De retour d’une mission dans la cité de Yendabli, Kantigui est préoccupé par l’évolution « négative « de la situation sécuritaire dans la commune de Fada N’Gourma. En fait, lui a-t-on confié, des Hommes armés non identifiés (HANI) font des incursions dans les villages et hameaux de culture environnants et même dans les faubourgs de la ville de Fada, depuis le début du mois de décembre. De sources bien introduites, les « hommes de la brousse « auraient été aperçus, le 3 décembre dans la forêt communale du secteur 9 de Fada N’Gourma, une forêt située au Nord-Est, à environ 3km de la ville.
Selon les mêmes sources, le 4 décembre, ils ont incendié l’école de Nakpaliangou, située à 3km au Sud-Est de la ville et à environ 1km du 34e Régiment interarmes (RIA) de Fada. Des informations confirmées par les radars de Kantigui qui ont relevé, de plus, que les HANI se pavanaient, le 9 décembre à Kiparga, hameau de culture du secteur 9, situé à 5km au Nord de la ville.
Et, pendant que la région de l’Est célébrait le 61e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale, le 11 décembre, ces « fous de Dieu « qui disent faire du djihad ont débarqué à Potiamanga, village situé à environ 6 km, au Nord-Est de Fada N’Gourma.
Des incursions qui, selon le constat fait par Kantigui, au cours de sa mission dans la cité de Yendabli, alimentent les débats dans les cafétériats, cabarets et autres endroits publics. Avec la nouvelle équipe gouvernementale, Kantigui nourrit l’espoir, tout de même, que la quiétude revienne dans la commune de Fada N’Gourma.
Source : Sidwaya