Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale organise le forum national sur le processus électoral du 22 novembre prochain. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce matin, 21 octobre 2020, à Ouagadougou.
Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale compte tenir des élections libres et apaisées au soir du 22 novembre prochain. A cet effet, il a ouvert, le mercredi 21 octobre 2020 à Ouagadougou, le forum national sur le processus électoral qui réunit les acteurs étatiques, politiques et la société civile. Durant 48 heures, les acteurs vont échanger sur le thème : « Rôles et responsabilités des acteurs politiques et sociaux pour des élections législatives et présidentielle apaisées ».
Le président du comité d’organisation du forum, Siméon Sawadogo, par ailleurs ministre en charge de l’Administration territoriale est convaincu que le Burkina Faso sera un exemple à la sortie de ces élections qui interviennent dans un contexte d’insécurité. « Chaque acteur doit connaitre et jouer sa partition pour minimiser les dérapages qui peuvent naître des opérations électorales », a-t-il invité. Il a souhaité des échanges courtois et en toute responsabilité. Mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation est la conviction du président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC), Jonas Hien.
Le premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré :
« Que l’ensemble des acteurs priorisent l’inclusion et le dialogue».
C’est pourquoi, il a exhorté le candidat sortant, ceux de l’opposition et ceux regroupés sur les listes indépendantes à avoir des discours, gestes et actions qui puissent maintenir l’unité nationale. « Le peuple attend des prochains dirigeants, des femmes et hommes sages, tolérants, non-violents, ni verbalement, ni physiquement », a laissé entendre le président. A l’endroit des organisations de la société civile, M. Hien veut qu’elles jouent leur mission d’interface entre la classe politique et le reste de la société dans les règles de l’art. « Tous ces acteurs doivent avoir pour slogan, la violence électorale ne nous ressemble pas et donc ne passera pas par nous », a-t-il conseillé. Le premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a demandé que le Burkina Faso donne une illustration de « civisme électoral ». Et pour que cela soit effectif, il a souhaité que le dialogue soit franc pour qu’à la sortie du forum, des propositions concrètes soient présentées.
La coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Burkina Faso, Metsi Makhetha a confié que l’institution internationale accompagne les préparatifs du processus du scrutin. « Au regard de ce qui se passe dans la sous-région, le Burkina Faso peut se féliciter à juste titre de la conduite exemplaire de son processus à date », a-t-elle renchéri.
Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry a informé que la liste des candidats à la fonction du Président du Faso ainsi que le fichier électoral seront publiés demain 22 octobre 2020.
Frank POUGBILA