La Chine a réussi à poser ce samedi 15 mai un robot téléguidé sur la planète Mars. Une première pour ce pays qui a investi massivement dans son programme spatial ces dernières années pour concurrencer les pays occidentaux et les États-Unis en particulier.
« L’atterrisseur Tianwen-1 s’est posé avec succès dans la zone prédéfinie » sur Mars avec à bord le robot « Zhurong », a indiqué ce samedi CCTV. La télévision centrale chinoise, qui a diffusé une édition spéciale intitulée « Nihao Huoxing » (Bonjour Mars), a précisé qu’un « signal » avait été reçu sur Terre.
Cette réussite fait suite à un premier échec en 2011. La Chine avait déjà essayé d’expédier une sonde vers Mars lors d’une mission commune avec la Russie mais la tentative avait échoué. Résultat, Pékin avait dû poursuivre son programme spatial seule.
Maintenant que l’atterrisseur est arrivé sur le sol de la planète rouge, la suite de la mission « Tianwen-1 » consiste à en faire sortir le robot « Zhurong ». D’un poids de 240 kg, il doit conduire des analyses du sol, de l’atmosphère, prendre des photos et cartographier la planète rouge. Cette mission sur Mars a également pour but de chercher d’éventuels signes de vie passée.
Après la face cachée de la Lune
Cette mission sur la planète rouge est un autre signe de la volonté de la Chine de rattraper ses concurrents occidentaux dans la conquête spatiale. Depuis plusieurs années, la Chine investit des milliards d’euros dans son programme spatial, afin de rattraper l’Europe, la Russie et les États-Unis. Elle a envoyé son premier astronaute dans l’espace en 2003, puis des satellites pour elle-même ou pour le compte d’autres pays et a débuté la construction de sa propre station spatiale.
Si cette opération sur Mars est une réussite dès la première tentative, ce serait une première mondiale. Tout comme en 2019, lorsque le pays a posé un engin sur la face cachée de la Lune.
(Avec AFP)