Le séminaire de formation de base de la 3e cohorte des Volontaires de l’Assemblée nationale (VAN) a démarré ce lundi 20 septembre 2021, à Ouagadougou. Organisée par l’AN en partenariat avec le Centre parlementaire canadien, cette session de formation a été lancée officiellement par le président de l’institution Alassane Bala Sakandé.
C’est parti pour la session de formation de la 3e cohorte des Volontaires de l’Assemblée nationale (VAN). Pendant quatre jours, ces 100 étudiants sélectionnés à l’issue d’un test en ligne, sur la base de trois principaux critères que sont le diplôme de la licence, le mérite et le social, vont bénéficier de modules devant leur permettre de connaître notamment les activités du Parlement, son rôle, ses valeurs et ses missions.
Placée sous le thème « Bien connaître le Parlement et les députés pour mieux contribuer à faire bouger l’Institution », la formation, selon le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé permettra à ces étudiants d’appuyer les députés dans les différentes commissions pendant 3 mois (Octobre-Novembre-Décembre). C’est pourquoi, il les a invités à avoir un comportement exemplaire au sein de l’hémicycle et dans leur entourage. « Vous devez donner le bon exemple pour être des dignes ambassadeurs de la représentation nationale », a-t-il conseillé.
A l’entendre, pour cette troisième session, la demande a été forte. Puisque sur 4600 candidatures enregistrées, seuls 100 étudiants dont 52 filles et 48 garçons ont été sélectionnés. Sur ce point précis, Alassane Bala Sakandé a indiqué que toutes les associations estudiantines et structures syndicales ont été impliquées dans le processus.
Il a confié que les volontaires percevront une rémunération mensuelle de 100.000 F CFA par mois.
De leur côté, les stagiaires ont remercié les députés pour cette initiative qui leur permet d’aller au contact des parlementaires et tisser des relations.
« Effectuer un stage pour un étudiant c’est apprendre, c’est approfondir ses connaissances et se frotter aux réalités professionnelles auxquelles il fera face après ses études. Cette occasion qui nous est offerte par l’Assemblé nationale pour parfaire notre parcours universitaire à travers ce stage est pour nous une opportunité de nous faire valoir, d’apprendre et être de véritables ambassadeurs de l’Assemblée nationale auprès des populations. Nous vous promettons d’être disciplinés, rigoureux, professionnels et persévérants dans l’exécution des différentes tâches qui nous serons confiées. Aussi nous sommes convaincus qu’avec l’accompagnement qui nous serons offert par les membres de l’administration parlementaire, les objectifs seront atteints », a dit le porte-parole des stagiaires, Judicaël Bélem.
Par ailleurs, il a souhaité qu’à l’issue de ce stage, les bénéficiaires soient embauchés. Une doléance que le président de l’Assemblée nationale dit avoir entendue. Toutefois, il a précisé que les règles du stage ne consistent pas à embaucher les stagiaires, mais si l’occasion se présente, le bureau de l’assemblée nationale avisera. Néanmoins, vue l’engouement autour du projet, il a fait savoir que des dispositions sont en étude pour faire profiter cette formation à beaucoup plus d’étudiants.
BG
