Assemblée législative de la transition : réactions de quelques députés

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Après la validation des mandats des députés de la transition et l’élection du Président, quelques-uns se sont prêtés à nos questions.

 

Pascal Zaïda, Président du Cadre d’expression démocratique et Porte-parole de la CNTR

On doit faire plaisir à notre peuple en votant des lois objectives et positives

« Je place ce mandat sous le signe de l’honneur, de la dignité et de la restauration du pays. A ce titre tous ceux qui sont là, ne sont pas là pour ce faire plaisir ou pour s’amuser. Nous avons une mission particulière qui est la réussite de la transition. Et la réussite de cette transition passe par cet organe législatif dans lequel nous nous retrouvons aujourd’hui. Pour ma part, je compte contribuer à relever les défis notamment la situation sécuritaire ou il y aura des lois à examiner. Je pense que chacun de nous est conscient du rôle qui l’attend et je pense qu’on doit faire plaisir à notre peuple en votant des lois objectives et positives pour notre pays. »

Moumouni Dialla, président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso

A l’issue des sessions, l’on tiendra compte de la souffrance de la jeunesse

 

« Je dis d’abord merci à toute la jeunesse du Burkina Faso à travers le Conseil national de la jeunesse pour la confiance placée sur moi. Je compte apporter ma contribution à la réduction de la souffrance des populations surtout la frange jeune. A l’issue des sessions, l’on tiendra compte de la souffrance de la jeunesse et verra comment faire pour que la jeunesse puisse s’en sortir. Je compte également me battre pour cela afin qu’au sortir des trois ans, l’on puisse avoir des lois adaptées aux réalités du Burkina Faso, des lois qui tiennent compte des aspirations des populations Burkinabè et qui donnent une grande ouverture à la jeunesse dans sa promotion et son épanouissement.

A propos du retrait de ma candidature à la course à la tête de l’Assemblée, c’est compte tenu du fait que nous étions deux jeunes et ce n’était pas bien qu’entre jeunes, nous partons dispersés. Donc pour convenance personnelle, j’ai décidé de retirer sa candidature. »

Dr Arouna Louré du Mouvement les Révoltés

Nous ne sommes pas juste venus pour faire valoir

« Concernant mon échec à la présidence de l’Assemblée, c’est difficile de dire ce qui n’a pas marché. Le commun des mortels a trop accusé la jeunesse de ne pas assez oser. Par ma candidature, j’invite donc la jeunesse à oser. Mais je pense que nous sommes un groupe hétérogène et nous allons apprendre à nous connaitre progressivement et à savoir où l’on va. Mais ce mandat m’offre une occasion de me faire comprendre et défendre ce que j’ai toujours défendu pour ce pays. Nous ne sommes pas juste venus pour faire valoir, nous voulons défendre l’idéologie qu’on a toujours défendu.

Quant à l’élection, de Pr Aboubacar Toguyéni comme Président de l’Assemblée législative de la transition, j’attends de lui qu’il soit un homme courageux, un homme qui s’assume, un homme qui prend des décisions fortes qui les assument, un homme qui écoute son peuple parce que le peuple burkinabè aujourd’hui est meurtri et a besoin d’un grand changement. Nous espérons de sa part un grand changement un homme qui ose aller dans le sens du peuple afin de refonder ce pays. »

 Abdoulaye Soma, Président du Soleil d’Avenir

Le peuple burkinabè attend de ma part la défense de ses intérêts

« Le peuple burkinabè attend de ma part la défense de ses intérêts. Pour la défense des intérêts, je vais mettre en place des mécanismes de communication entre le peuple et moi pour avoir des questions, des suggestions, des recommandations, des opinions parce que je suis en mission de représentation. Les tenants du pouvoir vont parler de refondation et par expérience professionnelle et ayant participé à des refondations dans plusieurs Etats, je sais que la refondation passe par des réformes constitutionnelles et législatives. Je mettrai mes compétences qui me sont reconnues à la construction de la Nation. »

Herman Yelkouni

C’est un poste de combat que j’occupe

« Le Burkina Faso est en guerre et chacun est à un poste de combat qu’il doit assumer pour le bien-être des populations. Pour moi, c’est un poste de combat que j’occupe et je donnerai le meilleur de moi-même pour qu’à la fin de cette transition, le Burkina Faso soit reluisant notamment que la paix revienne et qu’il y ait une refondation. Nous dévons retrouver nos valeurs d’intégrité, de patriotisme et de travailleurs. D’une manière générale, on dit que le travail que nous avons à faire, c’est de restaurer l’intégrité du territoires et l’intégrité des Burkinabè. »

Propos recueillis par Kiswendsida Myriam OUEDRAOGO

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