Le président du Faso Roch Marc Christian a pris part ce jour par visioconférence, à la 4e rencontre de haut niveau sur le développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique. Une initiative de l’Organisation des Nations unies pour le Développement industriel (ONUDI), qui a permis à Roch Marc Christian Kaboré de partager sa vision sur ce sujet, qui constitue selon lui, une réelle source de préoccupations pour les systèmes de santé africains.
« Les drames liés à la COVID-19 et à l’ensemble des épidémies et autres affections que connaissent les pays africains, peuvent être évités ou circonscrits si nos Etats conjuguaient leurs efforts pour trouver et mettre en œuvre les solutions adaptées », a déclaré le président du Faso dans son allocution.
Roch Marc Christian Kaboré a encouragé une mise en synergie des efforts, allant de la recherche à la mise sur le marché de produits finis, en passant par une bonne maîtrise de l’approvisionnement en matières premières.
« Une telle complémentarité renforcerait non seulement nos capacités à produire pour répondre aux besoins de nos populations, mais en plus et surtout, nous permettrait de faire de grands progrès en matière de recherche/développement de nouveaux médicaments », a ajouté le chef de l’Etat.
Pour les investissements dans le domaine de l’industrie pharmaceutique Roch Marc Christian Kaboré a sollicité l’accompagnement des pouvoirs publics pour favoriser « l’établissement de partenariat entre ces investisseurs internationaux et nationaux et les Etats pour accélérer l’industrialisation pharmaceutique en Afrique ».
Le président du Faso a donc sollicité les partenaires techniques et financiers pour l’accompagnement dans la matérialisation de cette vision.
« J’en appelle aux institutions Financières Internationales et aux agences spécialisées des Nations Unies, pour qu’elles s’impliquent résolument dans les propositions d’industrialisation pharmaceutique en Afrique à la faveur des leçons tirées de la pandémie de Covid-19 », a-t-il conclu.
Le conseiller spécial du président du Faso, Mathias Somé, qui a animé un point de presse à l’issue de la rencontre virtuelle a ajouté que le Burkina Faso propose également « la levée de taxes sur les matières premières qui sont importées, et l’imputation de ces taxes sur les médicaments importés pour pouvoir soutenir les productions locales, lutter contre les produits de contrefaçon, qui tuent les industries locales ».
La rencontre a aussi connu la participation de la présidente de l’Ethiopie, des représentants des présidents kényan et malgache, et de nombreux membres de l’Organisation des Nations Unies.
Direction de la communication de la présidence du Faso