La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso en partenariat avec le Secrétariat technique de l’apiculture et l’interprofession miel organisé du 17 au 19 décembre, le Salon national du miel (SANAM) dans l’enceinte de la cour du SIAO.
Le Salon national du miel (SANAM) bat son plein dans la cour du SIAO depuis ce matin. Vitrine de promotion des produits de la ruche, il est organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) en partenariat avec le Secrétariat technique de l’apiculture et l’interprofession miel. A l’intérieur du SIAO, les exposants présentent des produits dérivés comme la liqueur ou le vin de miel, les produits cosmétiques à base de miel, la cire et bien d’autres.
Les parrains ont donné le top de départ du SANAM 2020
Selon le vice-président en charge des services de la CCI-BF, Sékou Doudou Doumbia, le SANAM vise à créer un cadre d’échanges et de rencontres pour les professionnels de la filière miel. C’est pourquoi, il a confié qu’il est prévu une conférence sur la modernisation du secteur apicole, défis et enjeux pour une économie résiliente au Burkina Faso, un master class sur la mise en pratique des meilleures méthodes et outils apicoles, des rencontres B2B entre professionnels et acheteurs.
Le SANAM sera également mis à profit pour sensibiliser les acteurs sur les menaces qui pèsent sur les pollinisateurs. Il s’agit des pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours aux pesticides, les changements climatiques, les changements d’affectation des terres. C’est ce qui a fait dire au ministre des ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou que la protection de l’abeille doit être une priorité pour tous les Burkinabè afin de préserver l’humanité. « Aidons les abeilles à nous aider en prenant les dispositions nécessaires pour leur développement », a-t-il dit.
Pour le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, ce salon est une aubaine pour que le Burkina Faso intègre le réseau des plus grands producteurs de miel africains comme l’Ethiopie, la Tanzanie, le Kenya et la République Centrafricaine. Il a confié que les capacités de production annuelle de miel qui étaient de 500 tonnes en 2015 sont passées à 1000 tonnes en 2018 avec des revenus générés de 1,5 milliard de francs CFA à 2,6 milliards de francs CFA. Une preuve selon lui que ce secteur doit être promu afin de booster l’économie burkinabè.
Rosine COULIBALY